mardi 11 décembre 2007

Météorisation


  • Météorisation

Il y a deux types de météorisation: la météorisation ordinaire (gazeuse) et la météorisation spumeuse. elles se produisent lorsque le premier estomac de la vache, le rumen, s'emplit de gaz.

En cas de la météorisation ordinaire, les gaz qui se forment au cours de la décomposition des aliments par les bactéries s'accumulent dans la partie supérieure du rumen.

Dans le cas de la météorisation spumeuse, les gaz se dégagent rapidement et ils sont piégés à l'intérieur du contenu du rumen, ce qui provoque la formation de la mousse. Ceci survient quand il n'y a pas assez de salive, dans la bouche de la vache, pour diluer les aliments au moment où ils sont machés et avalés


Symptômes
Dans les deux formes, la météorisation se traduit par un gonflement anormal du flanc gauche. Mais, en cas de météorisation gazeuse, l'apparition est brutale (à paine quelques heures aprés la consommation de l'aliment fermentiscible) et dramatique. Dans le cas de la météorisation spumeuse, selon qu'elle est due à la consommation des tiges et feuilles (de légumineuse, crucifères ou graminées jeunes) ou de grains (céréales), elle présente un développement subaigu (vache) ou, plus souvent, chronique (jeunes bovins)
Traitements

Dés que l'on observe la météorisation, il faut évacuer rapidement les gaz, à l'aide d'une sonde oesophagienne. Si elle ne permet pas l'évacuation rapide d'une bonne partie du gaz et si des signes de début d'asphixie se manifestent, il faudra recourir à l'usage d'un trocart que l'on enfonce dans le flanc gauche sur la partie la plus gonflée. Cette technique est trés efficace dans le cas d'une météorisation gazeuse, mais elle est insuffisante pour traiter une météorisation spumeuse. Pour cette dernière on conseille d'administrer par la bouche, à l'aide d'une bouteille ou d'un pistolet drogueur ou encore par un tubage oesphagien, des régulateurs biochimiques du rumen, carbonate de calcium et carbonate de magnésium, qui permettent une bonne alcalinisation du contenu

En l'absence de produits spécifiques de la pharmacopée, on peut utiliser, comme agents anti-moussants libèrant les gaz, les produits suivants:

  • Formol: 50 ml dans 2 litres d'eau,
  • Huile de parafine ou huile de table: un demi-litre mélangé à un demi-litre d'eau

journée scientifique MERIAL le 10/12/2007



la journée scientifique du laboratoire mérial a eu lieu a constantine ( l' est algérien) pour faire une présentation de certains de ces produits trouvés ici en Algérie et spécialement pour faire entré dans le marché sont nouveau produit : ivomec liquide (antiparasitaire en solution liquide a base de l'ivermictine ) avec des projections et des données prouvant l'efficacité de ce médicament
En plus; on a discuté a propos d'un sujet qui a devenu un des problèmes majeurs dans l'élevage des bovin en Algerie, c'est le problème des diarrhées néonatal chez les veaux ;
avec un vaccin conçu par merial aussi , on peut diminué ces risques la avec bien sure une bonne hygiène et une bonne alimentation des vaches géstantes ...

quelques photos des bâtiments d'élevages traditionnels






par manque d'hygienne dans ce type de batiment on peut trouver facilement un developpement de nombreuses pathologies dans le cheptel tel que la kerato conjonctivite les affections respiratoire le parasitisme.......

fievre du lait ou hypocalcemie ( vache laitiere )







La fièvre du lait ou hypocalcémie frappe en moyenne 7% des vaches laitières en algerie . Cette maladie touche principalement les animaux à forte production laitière dès leur deuxième vêlage. Le risque de récidive lors des vêlages suivants est fortement accru.

Mieux vaut prévenir que guérir!

- bonne conduite alimentaire durant le tarissement: Il est nécessaire d’éviter un excès en calcium pendant les quatre semaines avant le vêlage. La séparation des vaches taries des vaches en lactation facilite une alimentation cibler.
- affouragement de sels acides durant les deux à trois semaines précédant le vêlage : ainsi, la mobilisation du calcium des os est favorisée.
- apport de vitamine D en fin de gestation
- administration de calcium par voie orale juste avant et après le vêlage. Ce procédé reste la méthode de choix pour les vaches ayant des antécédents de fièvre du lait.

*les mécanismes, les symptômes ainsi que les mesures préventives de cette maladie

1. Mécanisme de la fièvre du lait
Cette maladie se manifeste principalement durant les 48 heures suivant le vêlage par une brutale augmentation de la demande en calcium au moment de l’entrée en lactation. Les symptômes présentés par l’animal vont de la peine à se relever au stade comateux.
«Vache par terre» ne rime pas forcément avec fièvre du lait. En effet, d’autres troubles métaboliques ou des blessures suite au vêlage peuvent aussi coucher une vache. L’intervention du vétérinaire est donc nécessaire pour poser un diagnostic de fièvre du lait car l’injection
de calcium à une vache avec un taux de calcium sanguin normal peut être mortelle. La fièvre du lait est donc toujours caractérisée par la baisse du calcium dans le sang (d’où le nom d’hypocalcémie) mais elle est aussi très souvent accompagnée d’une chute de la
concentration sanguine de phosphore et/ou de magnésium

2. Déclenchement de la fièvre du lait
La régulation de la concentration de calcium dans le sang se fait grâce à trois hormones: la parathormone, la 1,25- dihydroxyvitamine D et la calcitonine.
La principale fonction des deux premières est d’augmenter la concentration de calcium dans le sang tandis que la dernière la diminue.
Les causes favorisant le développement de cette maladie sont les suivantes:
• Un apport excessif de calcium dans la ration durant le tarissement provoque une suspension des mécanismes de régulation du calcium de la vache. Après le vêlage, la production de colostrum est synonyme de forte demande en calcium . L’animal se retrouve donc en hypocalcémie. Cet état résulte de la réaction tardive de la parathormone et la 1,25-dihydroxyvitamine D, mises au repos par l’excès de calcium dans la ration durant le tarissement.
• La fréquence de troubles hypocalcémiques augmente avec le nombre de lactation. Avec l’âge, les vaches perdent leur capacité à absorber le calcium dans l’intestin et à le mobiliser dans les os.
• Une alimentation riche en potassium (un cation) pendant la période de transition est un facteur déclencheur important. En effet, un taux élevé de cations dans le sang provoque une
augmentation du pH sanguin responsable d’une inhibition de la capacité à mobiliser le calcium dans les os.
• Une ration riche en phosphore durant la période précédant le vêlage provoque
une augmentation de la concentration de phosphore dans le sang, ce qui a un effet inhibiteur sur la production de 1,25-dihydroxyvitamine D, hormone régulant la concentration de calcium dans le sang.

Remarque:
Une suralimentation énergétique lors de la période de transition prédispose
l’animal au syndrome de «vache grasse» dans lequel on retrouve une incidence accrue de fièvre du lait. En effet, le foie, engorgé de graisse, travaille de manière moins efficace et la transformation de la vitamine D dans sa forme active, 1,25-dihydroxyvitamineD, est diminuée.

3. Prévention de la fièvre du lait
Une conduite alimentaire spécifique pendant le tarissement reste le facteur prioritaire de prévention de la fièvre du lait: elle sera facilitée par la séparation entre vaches taries et vaches en production. Il est nécessaire de limiter les apports en calcium durant les quatre semaines avant le vêlage (dans l’idéal à 3,5 g/kg MS) en limitant les fourrages riches en
calcium tels que légumineuses (luzerne, trèfle), crucifères (chou, colza) ou pulpe de betterave. Cette mesure a pour but de faciliter la capacité à mobiliser du calcium
dans les os au moment du vêlage. On veillera également à éviter les excès de phosphore (valeur recommandée: 2,2 g/kg MS) et à prévenir les déficits en magnésium (valeur recommandée: 1,2 g/kg MS). Limiter l’apport de potassium au minimum trois à quatre
semaines avant vêlage (valeur recommandée: 5,2 g/kg MS) est une mesure
de prévention efficace mais difficilement réalisable car les fourrages produits
en Algerie en contiennent des quantités élevées. L’administration de calcium par voie
orale sous forme de bolus, gel ou liquide est un bon moyen de prévention de la fièvre du lait. Ce procédé reste la méthode de choix pour les vaches ayant des antécédents de fièvre du lait. L’administration d’une dose de «calcium buvable» durant les 24 heures précédant le vêlage, d’une dose au moment même du vêlage ainsi qu’une dose dans les 12 puis 24 heures suivant le vêlage permettent de prévenir la maladie. L’administration de calcium par voie orale peut aussi être faite en complémentation d’une thérapie effectuée par le vétérinaire.
dans le cas ou on est devans une vache hypocalcemique il faut faire une perfusion intra veineuse de borogluconate de calcium jusqu'à se que le taux de calcium dans le sang se stabilise et retourne a la normal
il est préferable de maintenir l'animal debou a l'aide d'un paneu pour facilité sa guérison



fractures





dans ce cas on peut observé une brebis fracturé grâce a un coups au niveau de son scapula
on lui a fait un plâtre a se niveau et puis une couverture générale par des ATB et des anti-inflamatoire bien sur un apport de vitamine est toujours souhaitable par exp: vit AD3E....

jeudi 6 décembre 2007



Chez les ovins, la gale sarcoptique se limite aux régions corporelles dépourvues de laine, en particulier la face. Grâce au caractère limité de l’atteinte, l’état général reste souvent satisfaisant. Chez les caprins, l’affection est potentiellement beaucoup plus grave. L’atteinte peut se généraliser de façon rapide et l’état de santé de l’animal en est généralement très affecté. La gale chorioptique est souvent bénigne chez les deux espèces de petits ruminants. La gale psoroptique est la maladie ectoparasitaire la plus grave chez les ovins. Elle a toujours des conséquences économiques désastreuses, sous forme d’une baisse de la qualité de la laine et de la viande, d’une croissance réduite des agneaux et d’une diminution du taux de conceptions. Chez les caprins, elle se manifeste le plus souvent sous une forme localisée au conduit auditif externe. Les traitements font principalement appel aux acaricides par pulvérisation ou par balnéation, ou aux endectocides injectables.